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4 days ago
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Hailey, l'indispensable pilier de Justin Bieber
La récente escapade romantique suisse du couple Bieber a fait (momentanément) taire les rumeurs de séparation. Tout comme elle a semblé apaiser Hailey Bieber, coutumière des humeurs de sa pop star de mari. Publié aujourd'hui à 11h31 Justin Bieber et Hailey Bieber ont pris un café à l'Hôtel-Restaurant du Marchairuz, dans la vallée de Joux. Instagram/@lilbieber En bref: Un bonheur simple. Celui de déguster incognito un cappuccino dans un café de l'un des plus jolis coins de Suisse. De se perdre un instant entre les sapins blancs et les murs de pierre sèche du col du Jura vaudois . Facile? Pas tant que cela lorsqu'on s'appelle Justin et Hailey Bieber. Et que l'on est l'un des couples les plus scrutés de la planète. De passage en Suisse la semaine dernière, le duo, accompagné de son fils Jack Blues, qui soufflera sa première bougie le 24 août, n'a pas boudé son plaisir. Après un tour de trottinette sur le pont du Mont-Blanc posté sur le compte Instagram d'un Justin Bieber admiratif des beautés genevoises, le duo a abondamment relayé son escapade bucolique dans le Jura vaudois. Offrant même l'image d'un chaste mais tendre baiser sur la joue. Et si cette photo est un détail pour nous, pour le célébrissime couple, elle veut dire beaucoup. Enfance dorée Car depuis leur mariage en 2019, l'histoire d'amour de la fille de l'acteur Stephen Baldwin et du chanteur découvert en 2009 avec son single «One More Time», puis l'iconique «Baby», est loin d'être un fleuve tranquille. Et Hailey, 28 ans, maman depuis l'été dernier, semble avoir de plus en plus de mal à supporter le mal-être de son époux. Sujet à des crises d'angoisse et à la dépression, le jeune homme, propulsé dans un monde d'adultes à seulement 15 ans, paie sans doute le prix d'une gloire planétaire trop précoce. Trimbalé aux quatre coins du monde sans repère familial, «JB» a côtoyé de près ce qu'il y a de plus moche dans le star-system. Notamment auprès du désormais très décrié rappeur P. Diddy, dont il a longtemps été le petit «protégé». En mai dernier, l'un de ses proches révélait la capture d'écran d'un échange autour de sa santé mentale. La star y écrivait: «Je suis brisé. J'ai des problèmes de colère. Arrêtez de me demander si je vais bien…» Élevée dans un milieu privilégié et soudé, la jeune Hailey, elle, qui se voyait danseuse étoile et en connaît la discipline, a la tête sur les épaules. Et encaisse en silence le pire et le meilleur de la part de celui qu'elle a rencontré dans les coulisses d'un plateau télé en 2009. Écorché vif Le pire, ce sont ces images d'un Justin Bieber erratique les lendemains de fête trop arrosées au château Marmont. Ce sont aussi ces clichés volés d'un bad boy tatoué et éternellement encapuchonné, s'en prenant à des paparazzis toujours trop intrusifs. Ce sont sans doute aussi des mots qui font mal. Selena Gomez, qui a entretenu une relation aussi passionnée que chaotique avec lui de 2011 à 2018, dénonçait les violences psychologiques qu'il était capable de lui infliger lors de ses périodes down . Écorché vif, le chanteur, qui vient de sortir un album intitulé «Swag», peut aussi se montrer désarmant de vulnérabilité et de talent. Comme lors de ce gala au Met en 2021 où il susurrait des mots d'amour pour sécher les larmes de son épouse. Et ce, alors qu'une fois de plus, les «beliebers», ses fans, s'en prenaient à elle. Comme lors de cette vidéo récente sur laquelle on le voit chanter en live, la voix intacte et juste malgré son apparent état d'ébriété. Au magazine «Vogue», l'interprète de «Stay» déclarait récemment: «J'ai fait beaucoup de choses stupides dans ma vie, mais la chose la plus intelligente que j'aie jamais faite a été d'épouser Hailey.» Victime de cyberharcèlement En juin dernier, la mannequin, qui subit fréquemment la haine des réseaux sociaux qui l'accusent de tous les maux, dont le fait d'abord a été à la source de la fin des «Jelena», duo formé par Justin Bieber et Selena Gomez, a affolé la presse people. Seule dans les rues de New York, la meilleure amie de Kendall Jenner n'arborait plus son alliance. Quelques jours plus tard, c'est son commentaire «Father's day sucks ass», publié sous un des posts du jeune papa le jour de la Fête des pères, qui semblait confirmer la rupture. Forte de plus de 55 millions d'abonnés sur Instagram, la mannequin, devenue femme d'affaires reconnue depuis la création, en 2022, puis la vente, le mois dernier, pour 1 milliard de dollars, de sa marque de cosmétiques Rhode, n'a pipé mot. En mai dernier, alors que bruissaient déjà les rumeurs de tension, Hailey Bieber avait confié à «Vogue», au sujet de ses sentiments pour son amoureux depuis 2018: «Je pensais que sept ans plus tard, cela aurait déjà commencé à s'estomper, mais ce n'est pas le cas.» Clair. Célébrité quand tu nous tiens Newsletter «Dernières nouvelles» Vous voulez rester au top de l'info? «24 heures» vous propose deux rendez-vous par jour, pour ne rien rater de ce qui se passe dans votre Canton, en Suisse ou dans le monde. Autres newsletters Saskia Galitch est journaliste depuis 1987. Passionnée de littérature, «sérievore», fascinée par le monde animal et subjuguée par les découvertes scientifiques, elle collabore actuellement à Femina, au Matin Dimanche et à 24 heures, où elle écrit essentiellement pour les rubriques Société, Culture, Bien-être et Santé ou Sciences. Plus d'infos Vous avez trouvé une erreur?Merci de nous la signaler.


24 Heures
23-07-2025
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Moniteurs de colo, ils savourent des jours heureux à la vallée de Joux
Entre cabanes dans les bois, débriefings quotidiens, confidences des enfants et boum du jeudi, les moniteurs du Centre Marcel Barbey partagent leur expérience inoubliable. Publié aujourd'hui à 07h33 Les monitrices et moniteurs, tout comme les enfants, reviennent souvent d'une année à l'autre. Généralement, ils n'ont pas plus de 25 ans: il faut avoir la forme pour effectuer ce job. Marie-Lou Dumauthioz En bref: À 2 kilomètres du Lieu, niché au cœur d'un alpage où paissent de charmantes génisses, le Centre Marcel Barbey est un endroit hors du temps. Une parenthèse bucolique où l'on dépose son téléphone portable dans une boîte en début de semaine, où l'on s'en va fabriquer des cabanes dans les bois et où l'on se réveille au son des toupins résonnant dans la vallée de Joux. Là, cinq semaines tous les étés, une cinquantaine d'enfants, principalement originaires de la région morgienne, débarquent en colonie de vacances. Du lundi au vendredi, ils sont encadrés par une équipe de sept moniteurs et de trois animateurs. Ces derniers étant employés à l'année par l'Association scolaire intercommunale de Morges et environs ( Asime ), propriétaire du bâtiment et organisatrice des camps. L'équipe de moniteurs engagés pour une semaine de juillet 2025. De gauche à droite: Valentine, Sofia, Julien, Loïc, Nicole, Marina (assise) et Marie. Marie-Lou Dumauthioz Le lundi, vers 9 h, un car affrété depuis la gare de Morges s'est arrêté devant la bâtisse rénovée en 2018. Une fois le flot d'enfants descendu du véhicule, les choses sérieuses ont pu commencer. «On monte dans les chambres, ils défont leur valise, font leur lit et écoutent les explications des adultes, puis tout le monde part faire une marche autour du centre», énumère Loïc, six saisons au compteur. Le reste de la semaine varie, s'adaptant bien entendu à la météo. Des amitiés qui se tissent d'une année à l'autre Par une matinée de juillet, nous plongeons dans le quotidien de ces attachants moniteurs, souvent étudiants le reste de l'année. «L'un des aspects qui nous motive le plus dans ce job, c'est de revoir les gens rencontrés les années précédentes et qui deviennent des amis au fil du temps», confie Loïc, revêtant un déguisement de pirate, comme le reste de l'équipe ce jour-là. Nicole, dont le costume est inspiré de celui de la déesse Calypso dans «Pirates des Caraïbes», nous prend en aparté. «J'ai travaillé dans plusieurs colos, mais je n'ai jamais vu un endroit aussi bien organisé que celui-ci, appuie la future médecin. Par le passé, ça m'est arrivé qu'on nous donne juste un budget en nous demandant de tout gérer de A à Z! Ici, vu que le cadre (ndlr: les repas, notamment) et les règles de la maison sont fixés par l'Asime, cela réduit les risques de tensions dans l'équipe, par exemple dans le cas où il y aurait des visions contradictoires.» Le chef est aux petits soins pour les enfants et les accompagnants, privilégiant les produits du terroir. Rien que pour une omelette à midi, il faudra casser environ 200 œufs. Marie-Lou Dumauthioz Si la plupart des moniteurs se destinent à des professions dans l'enseignement, le social ou la santé, certains profils sortent du lot. Comme Marie, arrivée directement de Paris où elle termine un doctorat en histoire. Cette complémentarité au sein de l'équipe fait aussi le charme de la semaine. «On est libres d'élaborer le programme selon nos envies et notre inspiration du moment», explique la jeune femme. Cela peut se faire le dimanche soir ou de manière plus anticipée, si les membres de la team sont déjà familiers. Le Centre Marcel Barbey est planté au milieu d'un paysage bucolique, où pâturent des vaches. Marie-Lou Dumauthioz Une chose ne bouge jamais: la boum du jeudi soir. «C'est le meilleur moment, rit Marie. Tout le monde se lâche, danse… les enfants s'en souviennent toujours très bien.» Loïc poursuit, l'air amusé: «On essaie de se mettre à jour sur les musiques actuelles, mais ce n'est pas si évident et on finit toujours par mettre une chanson que personne ne connaît.» Premières amourettes et confidences En cours de repas de midi, partagé sur une terrasse face au Mont-Tendre, une jeune fille s'approche de Marie, les larmes aux yeux. La monitrice l'accompagne à l'abri des regards pour discuter. «Ils nous font confiance et c'est réciproque, glisse-t-elle à son retour. Souvent, les enfants pleurent en partant car ils sont très attachés à nous.» gés de 10 à 14 ans, ces jeunes garderont ces souvenirs de colo gravés en mémoire. «Ils vivent souvent leurs premières amourettes et petites histoires, et nous en parlent volontiers.» Chacun des sept dortoirs porte le nom d'une couleur et est placé sous la responsabilité d'un moniteur. Marie-Lou Dumauthioz Pas toujours évident de définir une limite claire entre «pote» et «figure d'autorité». «On tient à ce qu'ils gardent l'impression d'être en vacances», résume Loïc. Parfois, il faut tout de même hausser le ton et recadrer. Notamment quand c'est le bazar dans l'un des sept dortoirs, portant chacun le nom d'une couleur et placé sous la responsabilité d'un moniteur. La bande se lève un instant de table, le temps de se servir de filets de féra pêchée dans le lac de Joux. Il faut des forces en suffisance pour effectuer ce job: les journées sont intenses et les nuits se font souvent courtes. Débriefer et décompresser Une fois les gamins aux plumes, vers 22 h, les moniteurs entament un débriefing dans une salle de repos garnie de canapés. «C'est le seul moment de la journée où on a le temps de discuter, précise Loïc. Ensuite, on profite d'être ensemble pour décompresser et on se couche souvent vers 1 ou 2 h du matin. C'est un rythme à prendre, mais on s'y fait assez vite.» Dans la maisonnée, le réveil sonne à 7 h 15 tous les matins. Le soir, une fois les enfants couchés, vient l'heure pour les moniteurs de débriefer sur la journée et d'organiser la suite du camp. Marie-Lou Dumauthioz Qu'on soit amateur ou non du film «Nos jours heureux» , sorti en 2006, on ne peut rester indifférent devant l'ambiance unique qui règne dans l'équipe. On pense à Nicole qui, malgré sa rémunération hebdomadaire, se dit avant tout «payée en joie». Ou à Loïc et son impressionnante longévité. «Certains enfants dont je me suis occupé à l'époque sont désormais devenus moniteurs à leur tour. Peut-être que c'est le signe que je me fais un peu vieux…» En colonie de vacances et ailleurs: nos autres séries d'été Newsletter «La semaine vaudoise» Retrouvez l'essentiel de l'actualité du canton de Vaud, chaque vendredi dans votre boîte mail. Autres newsletters Marine Dupasquier est journaliste à la rubrique Vaud & Régions depuis 2020 et couvre essentiellement la région de Nyon. Sensible aux thématiques locales, elle a effectué ses premières piges au Journal de Morges. Plus d'infos Vous avez trouvé une erreur?Merci de nous la signaler.